samedi 31 août 2013

Best OF #1 : Où briser les coeurs



1 - La dernière fois qu'on m'a brisé le cœur, c'était dans une voiture.

Tout a commencé par un texto : "Je suis en bas peux-tu descendre?"

Mettons que ça m'a mis la puce à l'oreille vu que les textos précédents commençaient toujours pas des mots doux et finissaient par des pelletées petits becs. Je suis descendue et en 2 minutes c'était réglé.

"Écoute j'ai réfléchis, ça ne fonctionne pas nous deux, je suis désolé, bla bla bla, v'la tes affaires, je suis désolé, bla bla bla, tu ne rapporteras mes trucs, bla bla bla". Et je suis sortie de la voiture avec mon petit sac dans une main et mes petites miettes de cœur dans l'autre.

De grâce, passez-vous le mot, on ne fait pas ça dans une voiture! Pas besoin d'être assise dans une auto stationnée pour dire que ça va nulle part, j'aurais compris sans l'analogie de marde!!

(Si vous n'avez pas de voiture, noter que le métro, l'autobus ou un taxi, c'est équivalent au niveau du malaise)

jeudi 29 août 2013

L' #%* de prince charmant.


Je ne sais pas si c'est la faute aux contes de fées, au cinéma américain, à la société ou à ma grande naïveté mais depuis Billy, soit depuis le commencement, un des buts de ma vie est vite devenue d'avoir un chum. Un amoureux. Un quelqu'un qui m'aime plus spécialement que les autres. Comme si c'était une condition sine qua non au bonheur. J'étais vraiment convaincue et totalement conditionnée au fait qu'une femme le devient réellement quand elle est la femme de quelqu'un.

Z'avez remarqué comme l'épouse dit mon mari alors que l'époux, lui, dit ma femme ?
Moi, oui. Et ça aide pas.

C'est donc vers 10-11 ans que ma vie se résumait à deux modes :
soit j'avais un chum, soit j'en magasinais un.

Worst case scenario, j'avais l’œil sur quelqu'un. Et comme j'ai deux yeux, c' était pas rare que chacun de ceux-ci soit rivés sur 2 quelqu'uns différents, histoire d'avoir plus de chances. Faut ajouter que c'était pas trop difficile d'en trouver deux vu que mes critères pour avoir le kick sur un gars à cette époque, bien honnêtement, c'était juste d'être cute. Si, en plus il savait que j'existais, là, il était en business et se voyait automatiquement surclassé en classe gars super hot.

Évidemment, en vieillissant je suis devenue pas mal plus exigeante (lucide? réaliste?) alors les critères se sont accumulés pour devenir lentement mais sûrement, ce qui ressemblait de plus en plus à une liste d'épicerie...

Ironiquement, la même mautadine de liste s'est mise à raccourcir vers mes 40 ans :

- Ok, yé pas obligé d'être super cute mais ça serait l'fun que j'ai pas envie de le "blurrer" sur nos photos de couples;

- Bon, j'admets qu' il ne doit pas absolument avoir fréquenté l'université mais ça serait le fun que UQAM rime pas juste avec Berri dans sa tête;

- Non ce n'est pas obligatoire qu'il me dise des phrases comme "Je t'aime plus qu'hier mais moins que demain" mais ça m'allumerais vraiment qu'il ait ça en lui de me répondre autre chose que "Moi aussi" si je lui dis que je l'aime.

Quand j'y pense aujourd'hui, je me rend compte que j'étais vraiment convaincue que si j'avais un chum, je serais heureuse, et donc que célibataire = malheur. Comme si mon bonheur n'avait qu'un lointain rapport avec moi, mais dépendait tellement de l'autre. On entend (trop) souvent tendre moitié, c'est bien la preuve qu'on nous dompte à croire qu'on est incomplet quand on n'est pas en couple!

Je cherche quelqu'un qui me complète!

Ben voyons! Il te manque pas une vis pour monter ta bilbiothèque de salon, c'est quelqu'un pour entre autre t'aider à la monter que tu veux, non?

(Là je tiens à préciser que c'est une image, une analogie. Bien évidemment, on ne cherche pas quelqu'un juste pour ça. Il faut aussi sortir les vidanges, tondre le gazon, écraser les araignées...)

J'ai donc pas mal toujours attendu qu'un homme vienne faire mon bonheur à ma place, un peu comme la bonne fée le faisait dans le compte de Cendrillon. Et d'ailleurs, parlons-en de Cendrillon! Conte de fée pas à peu près : elle torche 3 femmes désagréables, habillée en guénille, et pouf, une fée marraine apparaît, la fait habiller par des Souris-Airoldi, l'envoie au bal en citrouille pimpée et v'la ti pas que ça fini qu'elle marie le Prince. Juste ça. Ça donne presque le goût de faire le ménage!
Presque.

Conditionnée et bombardée à grands coups de Cendrillon, Blanche-Neige et autres filles qui se font sauver par des gars, disons que c'était facile de croire que le bonheur passait par là. Le gars.

Sauf que me v'là rendue à 40 ans et je me rends compte que la plupart des larmes, angoisses et déprimes de ma vie sont directement liées à mes relations (espérées ou vécues) avec des hommes. Oui, certains m'en ont apporté du bonheur, mais le prix à payer a souvent été monnayé en miettes de cœur brisé

Ça fait que Cendrillon, la prochaine fois, laisse faire le bal pis va donc t'acheter du poison à rat pis occupe-toi des belles-sœurs pas fines pis des souris.

Comme le chante une fille bien de notre époque :

"Le prince charmant c't'un cave pis la princesse c't'une grosse salope. Y'en aura pas de facile."
Lisa Leblanc

mardi 27 août 2013

Le commencement...

Commençons par le commencement.
Parce que je me doute que vous vous demandez : Mais quand est-ce que cette vie amoureuse merdique a commencé au fait?

*Et là, que je ne vois pas un de mes ex dire "Aye, c est pas fin ça!".
Je ne suis pas ici pour vous plaisir chers ex (ni vous faire peur, chers next), mais si j'avais une vie amoureuse si réussie, on serait encore ensemble, non??
Bon alors chut. Hush.

Voici donc (tambours, trompettes, triangle et gong), le commencement :

Je me souviens très bien de mon tout premier amoureux. J'avais 8 ans et à cet âge là, on s'entend que pas besoin de grand chose pour être qualifié d'amoureux. Fallait juste dire qu'on l'est et voilà! Boum, on est ensemble. Ahhhhhh, comme c'était simple.

Pas besoin  de cueillir des fleurs, juste de les arracher sur le terrain d'un voisin; pas besoin d'acheter à souper, juste d'offrir une moitié de gomme balloune; pas besoin de savoir où est le point G, on savait même pas c'est quoi! (quoi que certains, mêmes adultes...)

Au commencement, donc, j'allais au camp de vacances avec mon frère, comme à chaque été, mais  cette fois là j'avais remarqué quelque chose qui m'était totalement passé inaperçu jusque là : un beau gars.  Avant ça, pour moi,  les gars c'était soit niaiseux, soit achalants et généralement tout simplement les deux en même temps. Mais pas lui.

lundi 26 août 2013

Brise moi l'coeur, ça m'inspire !


J'ai 40 ans. Et je suis très single. Pas de Kraft. Plus de Krap.
Parce que oui, y'a des jours où ça me fait réellement suer d'être célibataire. Y'a aussi eu des jours où c'est d'être en couple qui me faisait suer, c'est clair, mais en général, j'aime mieux être en couple. Ça me fait mieux, allez savoir pourquoi. Mais caline que j'y arrive pas.

Une bonne amie m'a déjà dit, après que je lui ait raconté une xième rupture rockambolesque
"Bon voyons donc! Tu dois être la personne la plus malchanceuse en amour que j'ai rencontrée de ma vie".
Je ne savais pas trop comment réagir. Pleurer, ou contacter Guiness pour voir si j'établis un nouveau record?

On m'a souvent dit ça.
"Tu devrais en faire un livre!"

Écris- un court, un long, écrit une série, écrit donc...
Écris, écris, écris.

Le lendemain matin de ma dernière rupture, j'avais mal au cœur, mal à l'égo, à l'amour propre et à l'amour partagé mais surtout : j'avais le choix.

Je crie ou j'écris