samedi 28 septembre 2013

Porno ou pour nous?

Une des premières dates les plus fréquentes, à part le drink et le resto, c'est le cinéma.

Pourquoi? Parce que :

1 - Tout le monde ou presque aime aller au cinéma (même si de nos jours ça coûte un bras pis rajoute une jambe si tu veux un popcorn);

2- Choisir le film peut donner une idée des goûts de l'un et de l'autre et le film comme tel peut donner un sujet de discussion pour la partie post-date;

3 - Aux vues, on peut voir si la personne sait se tenir en public... et dans le noir.

Grâce à un de mes lecteurs, lui même auteur d'un blogue, j'ai pris connaissance d'un film qui est sur nos écrans depuis hier et que j'ai beaucoup aimé : Don Jon. 

mardi 24 septembre 2013

La vie, c'est du gâteau!

En commençant à étaler ma vie amoureuse de marde, je me doutais bien que non seulement je mettais mes tripes et mes miettes de cœur sur la table, mais aussi que je me soumettais au jugement de tous et chacun. Et comme tout le monde le sait, à chacun sa chacune, alors ça commence à faire ben du monde.

Mais c'est correct. On est à l'époque des télé-réalités, du voyeurisme acceptable, juger les autres c'est devenu un sport national, donc je m'y attendais. Avec un bouclier pis un protège-égo mais tout de même.

On m'a tout d'abord accusée de supercherie. Prétendant que ce blogue avait clairement pour but de faire vendre des billets pour mes shows. Ah bon! J'ai des gros shows qui s'en viennent? Je savais même pas! C'est ben cool!


On m'a aussi écrit:
"Aye, j'ai vu tes photos, t'as l'air full heureuse, c'est clairement de la bullshit ton affaire"

samedi 21 septembre 2013

TOP des pires pick up lines

Si vous avez vu (et sinon mais qu'est-ce que vous attendez?) le film Brice de Nice, vous vous rappelez comme il avait le don pour la phrase qui casse.

- J'organise une boum, ça te dirais de... pas venir?

- T’es comme le « h » de Hawaï, tu sers à rien.

C'est drôle et surtout ça atteint son but, qui est d'humilier l'autre et faire rire ses amis. Par contre, en mode flirting, les pick up lines sont supposées servir à séduire l'autre. Pas réduire, séduire. Pick up ça veut dire ramasser, et y'a justement de ces pick up lines où t'as l'impression de te faire ramasser mais pas dans le bon sens du terme.

mercredi 18 septembre 2013

Un lapin! Ta daaaa!!!!

Un magicien qui fait apparaître un lapin: Wow. Je suis impressionnée.
Un gars qui me pose un lapin parce qu'il se fait disparaitre alors qu'il devait être là : Non seulement je ne suis pas impressionnée, je suis probablement en tabara**k

Si ça m'est déjà arrivé?
Bin kin!
Plus d'une fois?
Bin kin!
Si j'ai déjà fait la même chose à quelqu'un?
Ben Non!!!

Je suis peut-être une chialeuse, je suis peut-être exigeante (qui disent, alors que je me définirais plus comme sélective), soupe-au-lait même? Ok. Mais quand on se donne rendez-vous et que je dis que j'y serai, c'est que j'y serai. Je n'ai qu'une parole moi. Pas pour rien que je ne la donne pas souvent... Je me souviens d'un lapin qu'on m'a posé en particulier: le mec et moi on avait échangé sur les zinternettes à quelques reprises et on avait décidé de se donner rendez-vous dans un Bar de Rosemont.

Le jour en question, je me prépare comme pour une date, c'est à dire pas mal plus que pour aller à l'épicerie (à moins d"être en amour avec le commis aux fruits et légumes bien entendu). Je fais le 20 minutes de voiture qui me sépare du bar, et j'arrive un petit 5 minutes à l'avance, comme j'essaie toujours de le faire. Normal qu'il ne soit pas là, je suis arrivée trop tôt. Même à l'heure exacte et à "et 5", je me dis qu'il n"y a pas beaucoup de places de stationnement, qu'il se fait désirer, qu'il a laissé son four allumé et a du retourner en panique, je lui magasine des maudites belles excuses... De toute façon, comme il a mon numéro de téléphone (précisons que c'était pas mal avant que tout le monde ait les textos et facebook constamment sous la main) je me dis donc que s'il y a un pépin, il va m'appeler. Et non, comme une cruche je n'ai pas pris son numéro à lui . Pourquoi ? Je me le demande encore.

Bref, j'attends. Je suis au bar, seule avec mon drink. Plus ça va, plus j'ai l'air d'une fille qui s'est fait poser un lapin. Au début j'essaie de faire la fille qui trippe toute seule mais la vie n'est pas dupe : le fais pitié. Je regarde autour, je surveille la porte, je sirote ma bière. Encore là, pas de téléphone pour surfer, lire un livre ou commencer mes impôts sur mon téléphon en attendant. Je m'ennuie, je me sens poche et ça parait. J'ai l'impression qu,il y a un panneau au dessus de ma tête, qui clignote en jaune fluo et qui dit " Pose de lapin in process". Au bout d'une demi-heure (parce que cruche, naïve et patiente), la barmaid me dit: "Hum... tu attends quelqu'un qui n 'est pas venu?

 - Euh... (ici, veuillez un malaise XL) Oui, ça a l'air de ça..."
Je faisais tellement pitié avec ma tite robe, mon ti maquillage, ma tite face déconfite pis toute pis toute qu'elle m'a payé un drink. Que j'ai bu. Non sans lui demander: "Dis donc... selon toi, après combien de temps on considère que c'est un épais pis on s'en va?"

- Honnêtement?" qu'elle me demande avec un air qui dit "Je pense que tu n'aimeras pas la réponse"
Alors je fais oui de la tête (ou j'opine du bonnet si je suis Louise Deschatelets)

Elle me répond : - "Ben.. je serais déjà partie moi ...".

 Là je ne faisais plus pitié, je me sentais conne. J'ai fini ma bière, saluée la serveuse puis j'ai quitté le bar avec l'air de quelqu'un qui vient d'être éliminé d'un show de télé-réalité sans avoir passé d'épreuves. On n'a pas éteint la flamme de ma torche avec un éteignoir, on a craché dessus.

Alors conseils aux filles ET aux gars 

 - Échangez les numéros de téléphone et appelez-vous au moins une fois avant de vous rencontrer. ( comme ça, s'il a une voix de canari ou elle de lutteur Sumo, vous le saurez) - Si vous donnez rendez-vous à quelqu'un et ne pourrez vous y rendre, peu importe la raison, laissez le savoir à la personne. On se prépare, on se motive, on arrive plein d'espoir, on ne fait pas tout ça pour le fun d'aller prendre un verre avec soi-même.

- Ne donnez pas des rendez-vous juste pour vous donner l'impression de "scorer" Faites-le parce que vous avez réellement un intérêt pour la personne. Rappelez-vous que dans le pire des cas, même si Cupidon ne passe pas par là et que le coup de foudre ne vous frôle pas, si vous avez décidé de vous rendre jusque là, vous risquez au moins de prendre un verre en bonne compagnie. C'est déjà assez difficile de "dater" comme ça, on peux-tu être des célibataires-solidaires et au moins ne pas se faire trop chier les uns les autres?

Et pour ceux qui se demandent, j'ai ré-écris au lapineux en question, via le site, pour lui demander pourquoi il m'a laissé poireauter comme ça, seule au bar. Il ne m'a jamais répondu. Des lapins, des poireaux... j'avais presque de quoi me faire un bon souper !

samedi 14 septembre 2013

Le piton collé et le coeur recollé.

La dernière année a été assez éprouvante pour mon p'tit cœur qui tenait déjà avec du masking tape.

Après avoir rompu avec mon fiancé il y a un peu plus d'un an, j'ai laissé mon cœur se recoller et ma confiance en moi remonter un tout p'tit peu,  puis j'ai remis ma petite face sur les sites de rencontre.

Après quelques mois et quelques rencontres so-so, j'ai rencontré un homme qui me plaisait beaucoup. Vraiment beaucoup. Il était pas mal tout ce que je désirais et apparemment, je le lui rendais bien.  Parce qu'un gars qui pleure pendant la chose en te disant des trucs comme "Mais t'étais où toute ma vie? Je t'ai enfin retrouvée!"et qui dit être convaincu qu'on est des âmes sœurs et qu'on se retrouve vie après vie, ça fait son effet.  Oui c'est too much mais allô! :je suis une fille, j’étais en amour, ça fait que j'y croyais.

Puis après 3 mois de fréquentation quasi parfaite (de mon point de vue), le gars  à qui je n'arrivais pas à trouver de défauts et avec qui j'avais envie de passer  un bout de vie parce qu'avec lui le bonheur était beau et simple, bien il a tout arrêté. Boum. Comme ça, du jour au lendemain. Un soir il me disait qu'il m'aimait, il le disait même à mes amis, à ma famille "Non mais elle tu extraordinaire ma blonde quand même ?" qu'il leur disait. Oui, oui, la veille.

Et bien le lendemain, à 7 heures le matin, il me flushait. Faut se lever de bonne heure pour me faire pleurer, mais à 7h, apparemment, ça fonctionne. Comme ça, sans  réelles explications, des larmes aux yeux et un motton dans la gorge, il m'a donné du " Ça ne marchera pas... essaie pas de comprendre... c'est moi... j'suis tout mêlé..." puis m'a donné une boîte avec mes choses. Je suis rentrée chez moi en pleurant sans arrêt. J'avais beau mettre les essuie-glaces, ça ne donnait rien, la pluie était du mauvais côté du pare-brise. Tout ce à quoi j'ai eu droit par la suite c'est un courriel vague, avec toujours aussi peu d'explications, et une deuxième boîte avec le reste des mes choses, laissée devant ma porte.

J'ai sorti mon gros rouleau de masking tape, j'ai repatché mon cœur, encore, et je me suis fait violence pour ne pas laisser les petites voix me convaincre que c'est ma faute, que c'est clair que l'amour, c'est pas pour moi, que je devrais me faire poser un cœur en plastique.

Quand j'ai  sorti mon cœur des soins intensifs, j'ai laissé passer du temps et entrer de la naïveté, ça fait que je me suis remis la p'tit face sur un site de rencontre. Après quelques semaines, j'ai commencé  à correspondre avec quelqu'un qui me plaisait beaucoup. Nos courriels me donnait des frissons et la rencontre fut encore mieux. S'ensuivit un mois doux comme du miel et sucré comme un cupcake. Mon coeur et mon âme se sont remis à croire que peut-être que ça se pouvait. Je ne me suis pas trop embarquée car chat échaudé craint l'eau froide mais j'ai tout de même ouvert le demi semi-sol de mon coeur en laissant la porte entre-ouverte. Juste au cas.

Puis, un matin (j'ai une face à krissser là le matin faut croire), je me suis fait dire "Écoute, ça marche pas... Je m'excuse, je ne me comprends plus... t'es une super bonne personne.... c'est pas toi mais  je dois arrêter ça."

J'ai eu droit à mon petit sac avec mes choses, un beau petit "Prends soin de toi!" et je me suis rendue chez moi,  bredouille et en larmes. Encore. Au début de la relation, des fois, tu deviens humide. Ben à  la fin aussi mais pas pour les mêmes raisons.

J'ai acheté deux paquets de crazy glue à coeur,  parce qu'un moment donné ça commence à ben faire puis, je vous le donne en mille : ben oui,  après quelques semaines et des grosses doses intra-veineuses de "t"es belle, t'es fine t'es capable" dans le miroir,  où est-ce que j'ai remis pas petite face? Ben oui, épaisse (moi, pas vous!) :  sur un site de rencontre. Tsé quand tu dis, en amour avec l'idée du couple...

Après une trallé de gars qui ne m'intéressent pas, y'en a un qui m'a charmée tant avec ses airs de beaux gosse qu'avec ses mots. Séduite j'étais. Maudit que je suis faible devant des yeux qui brillent et des mots de plus de 5 lettres.

Bref, après une dizaine de jours d'échanges écrits, on s'est finalement rencontrés. On a passé un après-midi que je qualifierais de 9 sur 10 sur une échelle de "oui je te veux" et on s'est quittés en s'embrassant comme des adolescents, se promettant de se revoir très très bientôt.

Ce soir là, je ne suis endormie avec un gros sourire dans la face et j'ai fait des rêves hot hot hot. Le lendemain matin, j'e me suis réveillé avec un mauvais feeling. Un nœud dans le ventre, un pressentiment de Ayoye à venir. Deux heures après , j'ouvrais un courriel du mec en question qui me disait  "Écoute...ce n'est pas toi mais j'ai pensé à ça... je préfère ne pas poursuivre, bla bla bla...bonne chance... bla bla bla...".

Vraiment.
Pour vrai.
Le f*cking lendemain. 
Donc selon mes calculs, si la tendance se maintient, à mon prochain rendez-vous, le gars devrait aller aux toilettes en plein repas,  puis me texter 15 minutes plus tard pour me dire qu'il s'est sauvé par la fenêtre et qu'il est en route vers chez lui. Mais il tiens à ce que je sache que ce n'est pas moi, il est mêlé, et bla bla bli, et bla bla blu.

Pas grave.
Parce que :
T'es belle, t'es fine t'es capable.
T'es belle, t'es fine, t'es capable.
T'es belle, t'es fine t'es capable.


mardi 10 septembre 2013

Ma première craque

J'avais 15 ans environ quand j'ai vécu ma première vraie peine d'amour. J'avais déjà vécues des mini-ruptures mais pas encore de cet ordre là.

Vous savez de quoi je parle. La grosse qui fait mal. La fois où.
La fois où tu pleures à en avoir mal à la face. La fois où tu cries :
"Oui mais je l'aiiimmmeeeuuuuuuuu!!!!
La fois où tu vis en symbiose avec un sac de chips et/ou un pot de crème glacée voire même les deux. La fois où tu écoute beaucoup trop de musique beaucoup trop triste, comme pour t'auto-motiver à continuer de pleurer. Cabrel, U2, Taylor  Swift (si t'as 12 ans),  Sinead O'Connor, Gloria Gaynor, Brel, (si t'as plus que 40).

Dans mon cas, j'écoutais "Can't Stand Losing you" de The Police en loop. Avec des paroles pleines de licornes et d'arc-en-ciel comme :

I guess this is our last goodbye
And you don't care so I won't cry
But you'll be sorry when I'm dead
And all this guilt will be on your head


(J'imagine que c'est notre dernier au revoir, tu t'en fous alors je ne pleurerai pas. Mais tu t'en voudras quand je serais mort et toute la culpabilité reposeras sur toi) * traduction très libre

samedi 7 septembre 2013

Worst date ever #1


 Il  y en trop pour que je les compte mais voici la première d'une (trop) longue liste de rendez-vous merdique.

Ça doit faire 5 ou 6 ans. On avait un peu discuté via un site de rencontre et on s'était finalement donné rendez-vous dans un resto du centre-ville. À date il me plaisait bien, parce que sinon, je ne me serais pas rendue jusqu'à la portion rendez-vous. Y'a des filles qui feraient tout pour un souper gratuit ou juste pour le plaisir de voir un gars fondre devant elle pour ensuite rentrer chez elles laissant le mec bredouille, mais pas moi.

Comme toutes fille avant un rendez-vous, je me suis (over) préparée. On ne va pas à un rendez-vous comme on va acheter du lait. On se douche, on se coiffe, on se maquille, on s'habille. Puis on se change. Et on se rechange. Et on fait ça encore 6-7 fois pour généralement finir par remettre ce qu'on avait mis en premier.

Bref, j'avais mis un peu d'effort, parce que la première impression c'est important et se sentir belle aussi. Il parait même que le plus bel accessoire qu'une fille peut porter c'est la confiance en elle. Ou est-ce que c'est le sourire? Je sais plus mais un truc comme ça, vous savez,  pour faire sentir qu'on est toutes belles, même les pas belles.

Bref, je suis pas pire cute, je sens bon, j'arrive. Comme il n'y a presque personne dans le resto, je le vois tout de suite. Il est assis presque au fond du resto et il lit un journal, qu'il a devant le visage. Quand il sent ma présence, il baisse un peu son journal, me voit, me lance un espèce de regard entendu du genre  "Ah, c'est toi" et relève son journal pour continuer à lire. Parce que oui, monsieur considère que les 4 secondes et demi qu'il me reste pour me rendre à lui, aussi bien les consacrer à continuer de lire son journal.

Les gars, un conseil : quand une fille vous rencontre, elle veut  avoir un ti peu l'impression qu'il la trouve assez belle pour lâcher son journal. En fait non, je vais être honnête. Quand une femme rencontre un homme, elle a envie d'avoir l'impression qu'elle est la plus belle personne dans cette pièce et qu'il n'a d'yeux que pour elle. Ça fait que essaie d'avoir l'air éblouis et tu viens  de faire trois point de robot d'un coup. Et non, regarder les seins et le cul, ça ne compte pas comme de l'éblouissement.

Donc même si l'envie de virer de bord m'a sincèrement traversé l'esprit, je me suis dit que j'allais au moins me rendre jusqu'à m'asseoir devant le candidat en question. À peine 5-6 minutes et son attitude me tombait déjà sur les nerfs. Ce gars là avait un fan club de lui-même dont il était le président et tout les membres à la fois. Si j'avais compté  le nombre de fois qu'il a dit "Tu sais, moi je"... ben j'aurais  rien pu faire d'autre parce que c'est une job à temps plein. J'avais commandé un truc léger pour l'accompagner et, rendu au moment de payer (enfin) je me rend compte qu'il me manque environ un dollar (sur une facture de 8$ ou 9$) pour laisser un pourboire convenable et que je n'ai pas ma carte de guichet. Quand je le  lui dis il me répond "Ben tu dois ben avoir une carte de crédit !".

Wow. Même pas capable de filer un dollar. Ça promet!

On finit pas wrapper ça cette petite date là, il me raccompagne à la voiture, je lui dit poliment au revoir et lui pas poliment du tout essaie de m'embrasser ou plutôt de violer ma bouche avec sa langue.

Je le repousse et là il me regarde et dit "Ben quoi, un p'tit french avant de partir?".

Il a vraiment dit ça.

J'étais estomaquée mais comme ma répartie n'est jamais bien loin j'ai dit:

"J'arrive  et tu lèves à peine les yeux de ton journal. La conversation a tourné autour de toi et toi-même. T'as même pas daigné me filer un dollar alors non, pas de petit french avant de partir."

Je suis entrée dans ma voiture et suis partie. Le lendemain, j'avais un message de sa part qui disait en gros "Ostie de grosse frustrée, pis t'es même pas belle."

Worst date ever. Mais j'en ai des ex-æquo. Imaginez.

mercredi 4 septembre 2013

Trouver l'amour sur le net.

Si j'ai décidé de partager ma vie amoureuses chaotique via internet, c'est parce que c'est entre autres via ce medium ben trop large  que sont nés nombres de mes déboires. Parce qu'à une époque où on est constamment branchés sur le web mais de plus en plus déconnectés de la réalité, les Zinternettes sont devenu un des incontournables pour les rencontres amoureuses.

Perso, je sors peu et quand ça arrive, c'est pour voir des amis ou des spectacles donc ma libido et mon radar sont rarement de la partie et plus souvent qu'autrement cachés au fond de ma sacoche. Avec la vie que je mène, vous avez plus de chance de me croiser sur le web que sur la rue, donc oui, les sites de rencontres, je connais. Avec tout ce qui vient avec.

lundi 2 septembre 2013

Ma première langue





Dans une vie amoureuse, qu'elle soit magique, fantasmagorique ou merdique (coucou!) il y a, du moins on l'espère, des baisers.  Entre autre des french kiss. Avec la langue pis toute.


Je me souviens de mon premier french kiss comme si c'était hier mais c'était...  en 1984.
L'année où Madonna nous arrivait avec son Like a Virgin , moi c'est ma virginité buccale que je perdais.
Comme ma vie a commencé à tourner autour des gars un an avant ou à peu près, j'en rêvais déjà beaucoup de ce premier french kiss là. J'y pensais un peu comme on pense aux huitres avant d'en avoir gouté. Ça a l'air franchement dégueulasse mais tout le monde a l'air d'aimer ça, faque Let's give it a try!

Bien entendu, dans mon fantasme,  ça arrivait sur une plage, en dansant un slow collé-collé ou, à tout le moins, dans une certaine intimité. Il y avait même une trame sonore qui jouait dès que j'y pensais. Bon, ok, je l'avoue, dans ma tête ça allait se passer  comme dans La Boum. Oh la belle mauvaise idée que de me comparer à Sophie Marceau. La chute fut terrible. Moi pis mes rêves de grandeur aussi!