samedi 28 décembre 2013

Résolutions ou Révolution?

C'est dans quelques jours qu'on va changer d'année et, par le fait même, étrenner nos toutes nouvelles résolutions.

On se dit toujours que cette année on va changer ci, on va améliorer ça, on aspire à se révolutionner soi-même à grands coups de promesses faites à soi-même dans le miroir. C'est ben correct, mais on le sait tous qu'on n'en tiens pas la moitié et qu'y'a des résolutions qui ne se rendront même pas au mois de février!

Alors tant qu'à faire l'exercice, je me suis dit que si je veux que ma vie amoureuse soit qualifiable d'autre chose que "de marde", il va falloir que je concentre certaines de mes résolutions sur ça, l'améliorer. J'en ai profité pour demander aux membres de la page Facebook quelle est LA résolution qu'ils comptent prendre concernant leur vie amoureuse en 2014.

Résultat? Des belles et bonnes réponses, que voici.
Voyez ça comme un buffet de résolutions, vous prenez ce qui vous tente.


mardi 24 décembre 2013

Voeux des Noël !

Malgré mes 40 ans, je suis encore une petite fille dans ma tête, j'ai donc fait ma liste de souhaits au Père Noël, et la voici!


Sur ce, je vous souhaite à tous un merveilleux temps des fêtes.

MERCI de me suivre ici et sur la page facebook.
MERCI de rire des hauts et des bas du célibat avec moi, sachez que je vous apprécie tous autant que vous êtes!

Pour 2014, je ne vous souhaite pas de trouver l'âme sœur mais plutôt de trouver le bonheur!
Le bonheur en famille, avec les amis, même seul(e) avec soi-même, parce qu'une fois que vous aurez trouvé ça, il parait que le reste viendra. Alors on se le souhaite tous très fort!

Joyeux Noël à tous!

Des gros bisous et des câlins :)

dimanche 22 décembre 2013

(Joyeux) Noël quand même !

À deux jours de Noël et avec des enfants excités par les vacances et les cadeaux, j'ai pas trop le choix d'essayer d'égayer ma face de temps des fêtes.

Je vous l'ai déjà écrit, les fêtes pour moi, ça rime avec beaucoup trop de monde qui me rappellent que je suis célibataire et avec pas-beaucoup-de-fun. Mais je vais faire une effort. Pour les enfants et tiens, pour moi-même aussi! Parce que même si c'est pas joyeux par moments d'être célibataire durant les festivités les plus familiales qui soient, faut se donner un coup de pied au derrière et en profiter un ti-peu, même en solo.

Voici donc les phrases qui vont m'aider à m'auto-motiver et à passer à travers le temps des fêtes en solo.
Pigez dedans si ça vous aide aussi.

vendredi 20 décembre 2013

Conseils de Solo

Tel que promis,  voici le tout premier conseil de solo:
Comment choisir son pseudo pour les sites de rencontre.


Prochaine capsule : remplir sa fiche descriptive! Étape TRÈS importante dans la recherche de l'âme sœur sur internet. Vous avez des questions, des idées de sujets pour ces capsules?? N'hésitez pas à m'en parler, plus on est de fous, plus on rit!

dimanche 15 décembre 2013

Le Pâme shop

Comme j'ai longtemps été en amour avec l'amour, j'en ai fait des niaiseries pour me faire aimer ou pour garder l'être aimé ou les deux.

- J'ai écouté de la musique que je n'aimais pas et regardé des films qui m'emmerdaient à mort en faisant semblant que je trouvais ça bon.

- J'ai goûté des repas douteux en disant "Mioum, tu cuisines bien" et parfois même en prenant une deuxième portion.

- J'ai feint l'orgasme pour ne pas froisser l'égo d'amant peu doués et/ou peu à l'écoute. Ou juste pour ça finisse par finir!

Et j'ai sorti du cash. Ben du ca$h.

mardi 10 décembre 2013

Ta VADM? Les Sites de rencontre



J'ai le candeur et/ou le culot de l'écrire et de le crier haut et fort mais je sais bien, ne serait-ce qu'au nombre de fans sur la page Facebook, que je ne suis pas la seule avec une Vie Amoureuse De Marde (#VADM)

Depuis la création de ce blogue, on me demande souvent conseil, ce que je trouve aussi flatteur que drôle puisqu'avec mes résultats, je suis la dernière personne à qui je demanderais conseil. D'un autre côté, on est toujours meilleur avec les autres qu'avec soi-même et au final , je me rends compte que je ne suis pas si pire! Ça m'arrive souvent de conseiller quelqu'un puis de me dire "Ok pis toi Anne-Marie, tu l'appliques quand, ça?"

On me demande entre autre  mon opinion et mes recommandations concernant les sites de rencontres. Normal, il y en a une tonne et ça peut être aussi difficile que déprimant d'essayer de trouver quelqu'un que de s'y retrouver.

Après plus de 10 ans à les fréquenter on and off, je commence à m'y connaître un peu, voici donc un aperçu de certains sites de rencontres.

jeudi 5 décembre 2013

Les fêtes à'marde.

On avait pas encore rangé nos costumes d'Halloween qu'on nous garrochait déjà dans le temps des fêtes. Hier soir en marchant sur ma rue et en voyant qu'ils trônaient dans pratiquement tous les salons, j'ai réalisé que j'étais probablement en retard avec mon pas-de-sapin... un 5 décembre!

Je vis à Montréal mais clairement dans le quartier du déni. Je repousse tout le temps tout ce qui a trait aux fêtes parce que j'aime pas ça les fêtes. J'aime le congé, j'aime tout ce temps avec mes enfants, la vacance en soi, oui mais le reste, non. En couple j'ai aimé ça par moments mais seule avec 2 enfants qui ont deux papas, les fêtes, c'est tout sauf simple. J'ai déjà fait un vidéo à cet effet, si vous voulez voir à quoi ressemblent mes fêtes, ça ressemble pas mal à ça.

Mis à part les maux de tête que me donnent les horaires que je dois gérer, il y a le célibat qui ne me fait pas aimer les fêtes, je l'avoue.

Voici entre autres pourquoi mes fêtes, c'est souvent des fêtes de Marde.

samedi 30 novembre 2013

Let's jase about sex!

J'en ai peu parlé ici mais on m'en parle beaucoup en message privé sur ma page Facebook et on en parle tous pas mal dans nos vies, le sexe, c'est un sujet qui revient souvent, qu'on soit en couple ou pas.

Je ne suis pas une experte (lire : attendez avant de me traiter de salope!) mais j'ai tout de même 2 ans d'études en sexologie derrière la cravate, je lis et m'informe constamment à ce sujet, oui j'en ai connu des gens intimement et je suis la confidente de bien du monde, voici donc mon 2 cents sur la chose.

Je considère que c'est pertinent d'en parler ici parce qu'une mauvaise expérience sexuelle peut contribuer à une vie amoureuse de marde : soit en mettant fin à une fréquentation, soit en mélangeant les sentiments de l'un ou de l'autre, ce qui peut aussi rallonger le calvaire de la VADM.

Tout d'abord et avant d'aller plus loin, laissez vos malaises et votre gêne dans le coffre à gant, ça n'aide pas quand on parle de sexe et encore moins quand on le fait. Si le sujet vous intimide, allez lire autre chose ou essayez une nouvelle recette dans votre mijoteuse.

Z'êtes prêts?
Go.

Tout d'abord, appelons un chat minou, qui dit sexe de célibataire dit :

- La première fois
- Le One Night Stand
- Le sexe en solo

La première fois :
Tout d'abord, je ne crois pas qu'un premier rendez-vous doive se finir dans un lit. Jamais.

Vous avez le droit d'être d'accord ou pas, mais moi j'y crois mordicus. J'y crois maintenant. Parce que c'est avec les années que je l'ai compris.

Oui, je sais qu'il y a des histoires de gens qui ont couché ensemble le premier soir et qui ont passé de longues et belles années ensemble, mais ça n'est pas la norme et je ne pense pas que ça devrait l'être non plus.

On vit à une époque où on veut tout avoir très vite et où on ne prend plus le temps de savourer, d'apprécier et de laisser le désir monter. Ce qui était avant du Hard Core Porn marginal est devenu du porn quasi habituel trop facilement trouvable et ce gratuitement sur internet. Aujourd’hui, on peut avoir une fille qui nous danse dessus pour moins de 20 $ et on peut se commander plus d'objets sexuels qu'on ne peut en imaginer, en tout anonymat et du bout des doigts. On applique parfois cette rapidité et facilité à tout le reste. Erreur. Ce n'est pas parce qu'on peut voir et avoir accès à plein de sexe qu'on devrait donner le sien au premier ni à la première venu(e). Justement, pas besoin d'être venu(e) pour avoir passé un bon premier rendez-vous.

Allons-y de ma spécialité, faisons une analogie.

Vous souvenez-vous quand vous étiez petit, que vous comptiez les jours avant que Noël arrive?

Plus ça approchait, plus vous étiez excité. Le premier décembre vous amorciez avec bonheur votre calendrier de l'avent, le 15 décembre, la magie commençait à opérer solidement, le 23 vous ne teniez plus en place, vous pensiez à Noël aussi souvent qu'un homme, apparemment, pense au sexe, soit à peu près toutes les 7 secondes. Vous vous en souvenez?

Alors maintenant, imaginez si vous n'aviez eu aucune idée de ce qu'est Noël et qu'un 25 décembre au matin vous aviez découvert le sapin, les cadeaux dessous, et qu'on vous avait dit "Allez, vas-y, déballe, c'est pour toi".

Pensez-vous que vous auriez vécu la même émotion, la même fébrilité?
J'en doute profondément.

Il y a quelque chose de merveilleux dans l'attente et dans le désir. Il a d'ailleurs été prouvé qu'une grande partie de bonheur de voyager réside dans la préparation du voyage comme tel, le voyage rend heureux avant même d'être sorti de chez soi, ça veut dire beaucoup, vous ne trouvez pas?

Si lors d'un premier ou deuxième rendez-vous la chimie est extraordinaire, le désir abonde, les phéromones sont explosifs, allez-y... Frenchez-vous! Comme des adolescents!
Ça nous a tous contenté pendant bien des années au secondaire, vous souvenez vous comme c'était l'fun? On attendait la fin des danses pour les fameux slow, pas pour des chambre d'hôtels avec des siestes! On s'embrassait et plus rien ne comptait sauf les tours de langue.

Mon ex-fiancé, le soir où je l'ai rencontré, m'a raccompagné à mon scooter, a posé ses lèvres sur les miennes n'en a pas décollé sauf pour dire de Wow et des OMG! pendant près de 3 heures. Bien entendu on avait le désir qui nous sortait par les oreilles mais c'est un merveilleux souvenir, probablement un de mes meilleurs à vie. Je suis arrivée chez moi avec la frénésie d'une adolescente mais la fierté d'une adulte. Je n'avais pas cédé à mes désirs sous la ceinture mais j'étais ravie et émoustillée comme rarement je l'avais été.

Il ya quelque chose de fantastique dans l'art d'attendre et d'imaginer. Si un des deux insiste pour passer " à la casserole" personnellement, je le prend comme un mauvais signe. Quelqu'un qui n'est pas capable d'attendre à un 2 ou 3ième rendez-vous, il y a de fortes chances que ce soit parce que cette personne n'envisage pas un 2 ou 3ième rendez-vous. S'il faut coucher pour se revoir et bien soyons logiques et ne nous revoyons pas. Passez votre tour, mettez votre dignité dans votre poche d'en arrière et gardez vos cadeaux de Noël pour quelqu'un qui a envie de vous aider à décorer le sapin à la place. La magie de Noël ça se peut, mais surtout, ça se crée.

"Et le sexe pour le sexe me direz-vous? On est pas faits en bois!"

Je sais bien, j'aborde le one night stand dans un prochain billet, je vous laisse attendre un peu... ;)

Et vous? Premier soir, deuxième, troisième, avez-vous une telle règle?
Êtes-vous capables d'attendre ou de faire attendre?
Avez-vous déjà regretté de ne pas le faire?



mardi 26 novembre 2013

Pas parfaite, pas refaite : what you think you see is not what you get!

Je suis en train de goûter à quelque chose que je n'avais pas encore connu. Non, ce ne sont pas des escargots à l'ail (jamais goûté, veux pas goûter!) mais plutôt à une vie publique sur le web. J'ai toujours été assez présente sur le net mais mon blogue et ma page Facebook me mettent en contact avec plus de monde que je ne l'ai jamais été. Ajoutez à ça que je dis sans cesse que je suis célibataire (tsé, c'est un peu pas mal ça mon sujet) et la logique veut que j'ai désormais droit à mon lot d'hommes qui me perçoivent comme une blonde potentielle.

Catégorie #1
Il y a ceux qui sont convaincus que je suis seule parce que je ne suis pas tombée sur le bon, en l’occurrence, évidemment : eux.

Je connais ce genre de raisonnement là, dans mon tout premier numéro en tant qu'humoriste je disais que, lassée des hommes, j'étais devenue lesbienne (assez provocateur en 1997, belles pistes de jokes, bien avant que je ne rencontre une fille en date) et après chaque show, au moins un homme venait me dire quelque chose qui ressemble à :
"Toi t'es lesbienne parce que t'as pas été avec moi encore!".

Ben oui. Wow, faut pas se prendre pour de la substance de ma vie amoureuse pour dire ça mettons.

Ça m'est arrivé assez souvent de répondre " Hum, c'est plutôt à cause des hommes comme toi que je je le suis devenue...".


Catégorie #2
Et il y a ceux qui me lisent et pensent que je suis peut-être la bonne pour eux, qui sont un peu trop tombés sous le charme de Miss MVADM.

Tout d'abord, je suis flattée, qui ne le serait pas?
Et bien que je ne croie pas qui que ce soit me perçoive comme une femme parfaite, je dois admettre qu'il y en a qui pensent que je suis pas mal plus hot que ce que je suis. Alors laissez-moi éteindre vos ardeurs et être honnête à la puissance 4, dans le tapis et au cube.

- Quand j'écris, je me relis, je me corrige et je ré-écris. Quand je parle, c'est généralement moins intelligent et, plus souvent qu'autrement, ben niaiseux finalement. C'est la magie de l'écriture. Pas pour rien que dans mon cas, les écrits restent mais que les gars partent.

- Je n'ai pas l'habitude de mettre des photos de moi en mou et en pantoufle, avec des cernes sous les yeux et du brocoli entre les dents. Comme la plupart des femmes, je mets celles qui m'avantagent. En plus, en tant que comédienne, j'ai aussi de très belles photos et j'ai du apprendre à me mettre en valeur. Je vous jure que "live", c'est cute mais y'a pas de quoi écrire à sa mère ou se retourner sur sa route.

Je vous l'ai déjà dit, dans un bar, en général le gars qui me parle me dit :
"Vas-tu en prendre une autre?... Parce que j'ai fini mon shift.".

- J'ai le sens de la répartie et je me doute que ça semble divertissant. Vite de même, j'ai l'air d'un clown. Et bien pas toujours. Y'a "parti" dans répartie et ça non plus, c'est pas un hasard. Parce que ça veut aussi dire que je suis la championne pour me mettre le pied dans la bouche, dire ce qu'il ne faut pas et créer des malaises. Il m'arrive couramment de dire quelque chose en public, de réaliser ce qui vient de sortir de ma bouche et de dire : "Oh merde, j'ai dit ça fort?".
Et la réponse, en général, c'est oui, dit avec un accent de malaise.

- J'ai deux enfants. Ça veut dire qu'une semaine sur deux j'ai la broue dans le toupet. Je cours partout comme une poule pas de tête et je suis brûlée par les deux bouts (d'où l'expression femme au foyer) alors que la semaine suivante, je veux tellement avoir une vie "sociable" que je cours encore partout mais à essayer de voir mes amis, sortir, prendre du temps pour moi ET dater. Bonjour l'horaire pas d'allure. Ça explique les cernes que j'essaie de cacher.

- Avoir deux enfants et 40 ans ça veut aussi dire le corps qui vient avec. Des vergetures, un muffin top, de la cellulite, du mou de bras, pis ça n'ira pas en s'améliorant à moins qu'on n'abolisse la loi que je déteste le plus : la loi de la gravité. Je me trouve pas pire pour mon âge mais j'aime ben trop la bouffe et le vin et j'haïs ben trop le gym pour avoir le corps de mes ou de tes rêves.
J'ai le corps que j'ai, il fait la job, je le garde, anyway, j'en ai pas d'autre.

- J'ai un sale caractère par moments. Vraiment. Il paraît que je peux presque tuer avec un seul regard. Je ne me fâche pas beaucoup mais quand ça arrive, c'est un tsunami de mauvaise humeur. En plus j'ai une tête de cochon, alors ça peut durer cet air bête là. Je ne voudrais pas m’engueuler avec moi-même, c'est clair.

- Comme bien des artistes, je suis une petite chose insécure. J'ai des airs de fille forte pleine d'assurance mais dites-moi que j'ai l'air fatiguée, que ma joke est pas drôle ou que j'ai pris 500 grammes et même si vous avez raison, y'a une petite partie de moi en train de faire un nœud coulant. Dans mon miroir y'a une petite bibitte fragile en porcelaine qui tient avec du gaffer tape dans un étau. J'ai connu ben des gars que ça épuisait. Et je les comprends. Je m'épuise moi-même.

- Je ne peux pas mentir. Ça a l'apparence d'une qualité à première vue mais pas tout le temps. Je dis ce que je pense. Tout le temps. Des fois c'est blessant. Souvent, ce n'est pas nécessaire. Ça sort tout seul ou presque. La fille qui tient la porte et qui dit "De rien!" quand on l'ignore, c'est moi ça.

- Je parle souvent de mes ex. Beaucoup sont restés mes amis, je les vois, je leur parle, et comme je ne me censure pas, il reviennent parfois dans les conversations. Ceux que j'aime pas aussi. Je sais bien que ça peut être lourd, mais je vous l'ai dit, j'ai pas de filtre. Ça aussi je travaille là-dessus mais Rome ne s'est pas bâtie en deux jours, on ne me déconstruira pas en 3.

- Quand je conduis, je suis un peu possédée. Je fais de grands efforts avec les enfants, mais c'est pas rare de m'entendre crier " Ben oui, une auto à 40 000 pis y'a pas de clignotants dessus! Me semble!!!"
En taxi aussi c'est gênant.

- Quand je bois, il parait que je ronfle. Non mais c'est-tu assez sexy ça? Je ne le croyais pas jusqu'à ce qu'un de mes ex me filme.

Ah ah!! Vous voyez, je parle encore d'un ex!!!

Et là, je pourrais continuer longtemps comme ça mais mon estime de moi menace de faire une fugue donc on va dire que c'est suffisant.

C'est ici que je me doute qu'on m'écrira
"Pas pour rien que t'es toute seule!!"

C'est pas grave parce que je le sais bien que j'ai des qualités aussi.
Mais je ne vais pas les énumérer. Je vais plutôt laisser quelqu'un les découvrir, une à une...


vendredi 22 novembre 2013

Pinochiette.

Après une enfilade de rendez-vous avec des hommes pas à mon goût, pas honnêtes, pas de manières, ou tout simplement pas pour moi j'ai fait ce que bien des filles ont dit ou à tout le moins pensé faire un moment donné, je me suis dit :
"Bon, là j'ai mon voyage des hommes... je vais sortir avec une femme!!!"

Oui parce que depuis quelques années, faire ça avec une fille fait presque partie de la to-do-list de ce qu'on doit faire au moins une fois avant de mourir. On en a fait des topos complets dans bien des revues pour femmes, on voit ça dans nombre de films et avouons-le les girls, on en vient parfois tout simplement à se dire "Je ne les comprends juste pas les hommes... Peut-être que je comprendrais mieux les femmes? J'en suis une après tout!".

lundi 18 novembre 2013

Coupler VS copuler



On me demande souvent pourquoi je continue de chercher l'amour, pourquoi je tiens tant à être en couple. Je comprends qu'on me questionne, je me le demande souvent moi-même. Après tant d'échecs, pourquoi ne pas abandonner cette idée d'être en couple?

On est en 2013, je pourrais me contenter d'un amant de temps en temps comme on me le suggère, ou de rien pentoute comme on me le conseille aussi. Pourquoi pas? Y'en a qui le font. Certains par choix, d'autres parce que pas-le-choix. Pourquoi tant vouloir "coupler" quand on peut se contenter de copuler?

Première précision: je suis très chanceuse et ne manque pas d'amour. J'ai deux enfants fantastiques, une famille géniale, une tonne d'ami(e)s, j'ai de l'amour au pied cube!

Mais il me manque tout de même cet amour spécial que seul un amoureux peut donner. Celui là même que l'amant ne te donnera pas. Entre autres parce qu'il aurait bien trop peur que tu aimes ça puis que tu t'attaches! Et parce que c'est pas sa job à l'amant. Ça le dit, il est l'amant. Il t'attire, comme un aimant, mais il n'est pas là pour te donner de l'amour, juste te le faire, c'est pourquoi dans le mot "aimant" on enlève le "I", qui veut dire "Je" en anglais", et il devient "amant". Ainsi, on enlève toute implication de sa part!

L'amant VS l'aimant, aussi connu sous le nom d'amoureux:

Un bon amant, (je fais référence à "bon" dans son rôle, pas dans le lit, by the way), ça ne reste pas à déjeuner. Judicieusement, il part juste avant que le soleil se lève et que tes émotions se réveillent.

Un amant ça joue dans ton lit, pas dans tes cheveux. S'il te fait du bien, c'est pour s'en faire aussi. Même quand il a l'air d'être axé sur ton plaisir, en général c'est pour le propre plaisir que ça lui procure de se trouver hot de te faire tripper comme ça. S'il y a un miroir, il y a de bonnes chances qu'il se regarde aller avec un sourire fier. Un amant, c'est égoïste. Il est là pour la baise, pas pour la romance. La preuve, s'il n'y avait pas de sexe, tu ne le verrais jamais.
L'amant, sa devise c'est : à 9 heures dans ta chambre ou bedon à never dans ta vie.

Un amant te dit que t'es belle, que t'es sexy que t'es hot! Ouuffff que t'es hot baby!
Un amoureux, un aimant, ça te regarde à ton réveil et te dis que t'es belle, même quand t'es pas maquillée avec des crottes dans les yeux et une mise en plis qui ne contient que ça, des plis.
Et en plus, il le pense!!!

Un amant, ça te demande si t'es venue, pour être poli ou pour se flatter l'égo.
L’amoureux n'a pas besoin de te le demander, il sait comment s'y prendre avec toi et il connaît assez ton corps pour suivre chaque phase de son embrasement. Les questions il ne les pose pas puisque ton corps donne toutes les réponses.

L'amant va te demander de mettre des beaux petits sous-vêtements sexy, des talons haut, du rouge à lèvres rouge vif, tout pour lui plaire, pour l'allumer, pour faire cochon, pour faire "maîtresse".

L'amoureux va avoir envie de toi même pendant que tu fais la vaisselle en pantalons de jogging avec un vieux t-shirt troué. Il te trouve cute dans pas mal tout ce que tu portes parce qu'il te trouve cute toi. Nue, habillée, voire même fâchée, parce qu'il déteste pas ça comment tu fronces les sourcils quand tu boudes. Même quand t'as la switch à bitch, il te trouve un peu craquante.

L'amant va te donner du sexe comme un gars qui va au paintball va tirer se balles : le plus qu'il peut dans le moins de temps possible, histoire d'en avoir pour son argent. Pis après, il va être fier comme si il avait fait la guerre pour vrai. Même si c'était tout faux.

L'amoureux va prendre son temps. Parce que pour lui, c'est plus important le nombre de soupirs et de sourires que tu vas pousser que le nombre d'orgasmes que tu vas avoir. Il ne regarde pas sa montre, il l'a enlevé avant même de te déshabiller. Le temps n'a plus d'importance. De toutes façons, il s'en va nulle part, après il va s'endormir, nu, collé contre toi. Pas de l'autre côté du lit, avec ses bas, ses boxers et le cellulaire en mode alarme dans une main pour pouvoir partir plus vite.

Avoir un amant, c'est comme commander du fast-food. Tu disposes de quelques choix, ça va vite ET ça fait la job quand t'as ben faim. Ok, des fois après, t'es pas super fière de toi, c'est pas la décision la plus judicieuse, t'as clairement cédé à la facilité, mais quand on est affamé, on n'a pas toujours du jugement. Mc Do a fait sa fortune avec ça.

Avoir un chum, c'est comme aller dans un resto, avec des ustensiles, un serveur et même de l'alcool. Mais avoir un amoureux, un vrai, c'est comme partir au marché Jean-Talon, main dans la main, choisir chaque fruit, chaque légume, les tâter, les sentir, les goûter et se faire une joie de planifier un petit repas ou un petit pique-nique. Puis, le bonheur se transporte dans la cuisine où on coupe, on pétrit, on brasse, on touille, on assaisonne, on apprête le souper... en s'arrêtant pour se bisouter dans le cou, of course.

Puis on déguste, chaque bouchée est meilleure que la précédente parce qu'on a tout fait ça ensemble, pas à pas. La barre n'est pas mise haute, on ne veut pas gagner le prix du meilleur souper, on veut passer un bon moment, sa gâter les pupilles comme les papilles. L'amoureux, le vrai, le fera avec plaisir. Pas pour te faire plaisir, pas pour avoir quelque chose en retour comme la paix ou une "gâterie", non parce que ça lui fait plaisir aussi. Parce que ton bonheur rime avec le sien.


On dit parfois que les hommes donnent de la tendresse pour avoir du sexe alors que les femmes donneraient du sexe pour avoir de la tendresse. C'est bien entendu une généralisation, un cliché, mais c'est aussi prouvé que les hommes ont plus souvent le sexe à l'esprit que les femmes. Mais je continue de croire qu'un amoureux sait donner de la tendresse. Il sait te prendre la main sans la plaquer sur son entre jambe, il sait t'embrasser goulûment sans s'imaginer déjà nue et prêt à te sauter de joie. Il sait te démontrer de l'amour sans que ça soit nécessairement suivi de l'envie et du désir charnel.

Alors oui, je continue de chercher. Et ce que je veux, ce n'est pas un chum, ce n'est pas un amant, c'est un amoureux.

Celui qui aimera autant me voir en lingerie qu'en pantalon de jogging, qui sera prêt à grimper une montagne avec moi mais aussi à enfiler un tuxedo pour grimper les marches d'une première. Et qui sera aussi heureux de faire l'un que l'autre.

J'ai vraiment envie d'être en couple. J'ai envie d'avoir cette personne spéciale pour qui je le suis aussi. Cet être qui me fait sourire le matin par le simple fait d'être à mes côtés, qui saura me donner du Q mais aussi du M.

Celui à qui je pourrais dire : "Je PEUX vivre sans toi. Mais je ne veux pas!".

mercredi 13 novembre 2013

C'est le bouquet!

Beau bouquet ... défectueux ?
Vous savez ce qu'on dit: celle qui attrape le bouquet de la mariée sera la prochaine à se marier.

En 2010, j'assistais au mariage de mon amie Cynthia, celle-là même qui m'a, sans le savoir, incitée à commencer ce blogue. C'est elle qui m'a dit "Bon voyons donc! Tu dois être la personne la plus malchanceuse en amour que j'ai rencontrée de ma vie".

C'est l'été de 2010 que la tellement belle Cynthia mariait son tellement bel acteur dans un mariage rien de moins que magnifique. J'en ai vu des mariages, mais celui là était juste wow! Comme dans un film, mais avec de l'amour pas scripté. Du vrai de vrai. Quand est arrivé le fameux moment du bouquet, je ne me suis pas levée. Je ne croyais pas trop dans le mariage et encore moins dans ces superstitions. Cynthia et mes amies ont insisté et ça n'a pas pris 5 minutes que le magnifique bouquet atterrissait dans mes mains. Il était tellement beau, c'est sa beauté bien plus que sa supposé signification qui m'a flabergastée.

Évidemment, on m'a taquinée en masse sur le fait que je serais la prochaine à me marier. J'ai fait la même face que celle que je fais quand on me dit C'est quand on ne cherche pas qu'on trouve ou la non moins célèbre Ça va t'arriver au moment où tu t'y attends le moins :
J'ai fait ma face de : "Oui, ok, c'est super, merci, peut-être que si je souris en silence tu vas partir?"

samedi 9 novembre 2013

Reflux de refus


Entre 20 et 38 ans environ, j'ai vécu peu de refus amoureux. Professionnels oui, mais en amour, non. Généralement, c'était moi qui mettais fin aux relations. Ça a probablement à voir avec le fait que j'ai toujours cru que "vaut mieux seul(e) que mal accompagné(e)". J'ai mis fin à bien des relations qui ne menaient à rien et dans lesquelles l'autre restait par habitude, peur ou confort, des relations où j'aurais probablement pu rester aussi, si je n'avais pas trop souvent croisé une fille malheureuse dans mon miroir.

À l'aube de mes 40 ans, le vent de mon célibat a tourné. Je n'étais plus celle qui n'avait qu'à choisir parmi les hommes qui lui plaisait, je me faisais virer de bord comme je l'ai moi-même fait des centaines de fois et, parce qu'une marde ne vient jamais seule, je suis aussi devenue celle qui se fait laisser. À répétition. J'ai vu ça comme un retour du Karma. D'ailleurs, ça devait faire un bout que le karma me regardait aller et se disait, toi, je vais te revenir avec une facture quand tu t'y attendras juste pas pantoute. T'as brisé des cœurs dans des apparts et des maisons mais aussi dans des bars. Combien de gars t'as virés de bord avant même qu'ils aient eu le temps de te montrer qu'ils avaient pris leur courage à deux mains pour venir te parler. À combien de gars t'as explosé le courage en pleine face en leur répondant des phrases que tu trouvais drôle mais qui étaient probablement assassines de leur point de vue? T'as voulu faire ta smatte. Ben là, it's payback time.
I'm karma and I'm a bitch, tout le monde sait ça.

Au début, ça fesse. Tu te rends compte que tout ce qui marchait avant ne fonctionne plus très bien. Alors qu'il n'y encore pas si longtemps je n'avais qu'à aller dans un bar puis choisir avec qui je voulais jaser/frencher/partir ou presque, maintenant, je dois constater que je suis entourée de jeunes poulettes qui me font passer pour une matante, que je ne suis vraiment plus dans la catégorie premier choix et que plus souvent qu'autrement on me parle pour me demander l'heure ou si je vais prendre un verre. Ça, c'est le serveur qui me parle. D'autres fois oui, on me parle, mais parce qu'il est 3 heures on ferme et que j'ai l'air d'un pas pire dernier choix.

On me dit vous, sacrament!!!!
Un gars qui te veut te dis pas vous! Sauf s'il veut se faire toi et ton amie. Mais si t'es toute seule, c'est comme "madame", c'est le dernier clou dans le cercueil de ta dignité de fille qui cruise.

Ça fait qu'après quelques années à passer à la caisse du Karma (et non, il n'y a pas de caisse rapide), je me suis développé un genre de réflexe de Karma-Pavlov : Dès qu'une once d'espoir d'harmonie, compatibilité ou chimie amoureuse apparaît, il y a une alarme qui part à l'intérieur de ma tête Pas une grosse, tsé, un peu comme celle pour les attaques nucléaires....

C'est l'alarme à larmes. Celle qui me hurle de prendre mes jambes à mon cou et mon cœur à deux mains, de courir et d'aller le cacher loin, à l'abri des brisures. Y'a les brisures de chocolat, miam, mais il y aussi les brisures de cœurs. Pas miam.

Depuis l'aube de mes 40 ans, ma vie est un gâteau... aux brisures de cœur. C'est tentant mais non j'arrêterai pas d'y croire pour autant. Call me crazy mais je ne veux rien de moins que ceci :

Je veux être follement amoureuse de quelqu'un qui sera fou amoureux de moi.


Pas pour rien qu'il y a "folle" dans ma phrase, je commence de plus en plus à croire que je suis folle de penser comme ça mais je n'en déroge pas. C'est ce que je recherche. En attendant de trouver, je regarde timidement les gens qui me plaisent mais je n'ose pas. Déjà deux personnes qui me plaisent et que je n'ose inviter, aborder. Parce que maintenant, les gens qui me plaisent réellement me figent. Alors qu'avant ils me donnaient de la drive, désormais ils actionnent mon frein à main. De peur qu'ils me rejettent, je ne les approche tout simplement pas. Quand l'espoir se pointe la lueur devant moi, ça me fait l'effet des phares de voitures sur un chevreuil au milieu du chemin. Je me fige, je ne fais rien.
En faisant ça, je me protège d'un refus. Mais je me protège aussi de toutes les autres possibilités. Ça fait que :

Aye karma! C'est beau, j'ai compris!

Maintenant jette un œil sur ta liste, je suis pas mal convaincue qu'il y a d'autre monde que moi qui a besoin d'une leçon de ta part. Si tu pouvais partir, ça serait ben fin, ça laisserait de la place à la confiance, on ne sait pas, peut-être qu'elle reviendrait s'installer entre deux brisures?
Pour la catégorie Humour:

dimanche 3 novembre 2013

Monsieur "LE" et la tarte.

Ces temps-ci quand j'essaie de visualiser Monsieur LE tel que je l'espère et l'idéalise, parce que c'est bien ce que l'on fait, je me sens un peu comme une adulte avec un ami imaginaire. Parce que pour moi il est presque réel mais il n'y a que moi qui le voit. Parce que je ne l'ai pas encore trouvé et qu'en fait, qui sait s'il existe?

Le petit graphique que j'ai fait va en faire freaker quelques-uns, je m'en doute. J'entends déjà les :

- Ben voyons, personne ne se résume à un graphique en pointe de tarte!!!
- Tu veux un parfait mais toi es-tu parfaite? Hein? Hein???

et bien entendu à l'éternel :

- Avec des attentes comme ça pas pour rien que tu es encore toute seule!!

Bon bon bon, posez les roches, arrêtez de me les lancer deux secondes et laissez-moi expliquer un peu plus en détails.

Mon monsieur en pointes de tarte représente un idéal. Parce que si je pensais qu'un gars exactement comme ça existe, la tarte au grand complet, ça serait moi. Un gars exactement comme ça n'existe pas, mais ça résume tout de même assez bien ce que je recherche chez un Monsieur LE potentiel. Il paraît que pour trouver, faut savoir ce que l'on recherche donc je me suis donné l'exercice de mettre les 8 qualités qui m’apparaissent les plus importantes pour un amoureux. Il y en a 8 mais je spécifie je serais déjà pas mal heureuse avec un gars qui répond à 5 ou 6 de ces critères.

Les voici donc un peu plus en détails et à peu près en ordre d'importance.

Attirance :
Bon, je le sais, je vais encore me faire juger et traiter de superficielle mais j'aime mieux être honnête qu'essayer de plaire à la masse. Oui, c'est important pour moi l'attirance. J'ai déjà essayé d'être une bonne fille et de fréquenter un gars qui me plaît peu physiquement mais qui me fait tripper intellectuellement. Ben qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, ça ne le fait pas pour moi, c'est comme ça! Mon mec n'a pas besoin d'être mannequin ni de faire tourner toutes les têtes sur la rue mais il doit me plaire à moi. J'ai besoin de le regarder et de sentir des petits frissons, j'ai envie de fondre quand je le vois en suit & tie, tout beau et tout homme, j'ai le goût que ce soit celui que je trouve le plus beau dans une pièce. Ça m'est déjà arrivé et c'est un maudit bon feelingde se coucher à côté de quelqu'un qui te fait littéralement bander et pour ça pas besoin d'être parfait, juste parfaitement cute comme j'aime.

Virilité :
Je suis une femme à Homme. Homme avec un grand H. Le taux de testostérone de mon chum, idéalement, il faut qu'il dépasse celui de mon ado. Si j'ai peur, je veux me dire qu'il peut me protéger, c'est ancré dans mon cerveau de cro-magnonne j'imagine mais moi j'ai besoin de me sentir femme à côté de mon homme. Il n'a pas besoin de me traîner par les cheveux mais qu'il soit capable d'ouvrir un pot de mayonnaise, changer un pneu et chasser le moustique, c'est pas mal de base pour yours truly.

Fidelité :
Je ne serai pas originale avec celui-là non plus mais c'est aussi un must pour moi. C'est certain qu'un gars peut bien dire qu'il est fidèle tant qu'il veut, c'est pas écrit dans le front et habituellement quand tu apprends qu'il ne l'est pas, il est généralement trop tard. De nos jours, y'a des couples ouverts et toutes sortes de relations et loin de moi l'idée de juger ce que les gens vivent dans leur intimité mais pour moi, la fidélité, c'est très très important. Je suis fidèle et je m'attends à la même chose. Je veux une relation à haute fidélité. Bin kin.

mardi 29 octobre 2013

Les premier seront les premiers.


Martin 1er et moi

À l'époque où je faisais des tournées avec mon premier spectacle d'humour, je suis entres autres allée donner un spectacle dans la ville natale de mon premier. Vous savez, le premier comme dans... le premier à, le premier qui...

Peu importe j'avais quel âge et c'était qui (non mais tsé au cas où ça prenne à quelqu'un de demander) c'était mon premier et le premier on ne l'oublie jamais. D'autant plus qu'il avait été le meilleur premier que je pouvais espérer. Vraiment, et là je ne parle pas de performance, parce que tsé avec le premier, t'as comme pas de référence. La barre après lui n'est ni haute ni basse, elle vient juste d'apparaître.

Il a été le meilleur dans le sens ou il ne m'a pas mis de pression, ne m'a pas fait de chantage émotif du genre Si tu m'aimais tu le ferais et il a attendu que ce soit moi qui veuille vraiment. Il a pris son temps, il a été doux, il a fait de ma première fois une expérience tout sauf traumatisante, il m'a même donné hâte à ma deuxième fois (avec lui, ben oui!) alors oui, il méritait son titre de premier.

samedi 26 octobre 2013

Manucure de cul.

J'ai récemment été invitée à un événement assez huppé pour que je considère me faire faire les ongles. J'ai beau être une femme avec tout ses bouts, je suis pas la fille la plus girly en ville et moi les manucures, non. Je joue du piano, je jardine, j'ai de l’eczéma donc je me gratte sans même m'en rendre compte, j'ai des ongles tout sauf prestigieux mettons. Quand je mets du vernis, honnêtement, c'est juste pour cacher qu'ils sont sales.

Passer 90 minutes à me faire limer les ongles, j'aime pas ça. J'ai rien contre celles qui aiment ça, mais perso, j'ai juste l'impression de perdre mon temps parce que c'est vraiment long pour quelque chose qui va tenir quelques jours. En plus, mon côté parano a l'impression que les madames asiatiques parlent de moi et rient dans mon dos. Je vais tellement pas là souvent que je suis mêlée tout le long, je sais jamais quoi faire, comment me placer, et les madames me chicanent presque en me criant des
Non!!! Vous pas bouger vous tout abîmer ongles!
J'ai pas ben ben de fun mettons.

mercredi 23 octobre 2013

C'est la faute aux arcs-en-ciel.

J'ai beau avoir une vie amoureuse de Marde avec un grand M, j'ai tout de même eu des petits moments cute de temps en temps, bien entendu. Sinon, je ne m'acharnerais pas à continuer d'essayer, à continuer d'y croire, à piner des robes de mariage comme si y'avait des chances que j'en porte une ailleurs qu'à un party d'halloween ou dans un tournage.

Ça doit bien faire 10 ans. J'étais en spectacle et un humoriste sur le même spectacle que moi ce soir là me plaisait vraiment. Vraiment. Cute, drôle, charmant. Mais comme j'ai une espèce de loi personnelle qui dit don't f*ck with the pay roll (assez ironique quand un show sur deux paye pas ou paye des pinottes!), je me suis gâtée les yeux à le regarder et les oreilles à l'écouter mais sans plus. Faut ajouter que certains membres de ce métier sont assez doués pour inventer des relations qui n'existent pas à une blonde qui fait des blagues, alors pas besoin de nourrir la machine à rumeur en plus. Bref, il s'appelait pas touche mais câline que j'avais le goût de l'appeler ce qu'il veut dans ma chambre à coucher. Et dans mon salon. Et dans ma cuisine. Vous voyez ce que je veux dire.

Après le show on discute et il continue de me donner ben trop de raisons de le trouver de mon goût. Il me fait rire, il sent bon, il me réveille la libido et y'a pas un snooze qui arrive à l'éteindre mais ma petite voix essaie de me turner off en me disant "Nenon, pas touche, il pue, il est con, ouache caca". J’essaie fort fort de me convaincre que c'est comme le bonheur, ça va passer! Puis un moment donné il me fait la bise parce qu'il part. Ouf. Il s'en va, je vais pouvoir retrouver un pouls quasi normal, c'est pas pour me vanter mais ça commence à être une job à temps plein de pas lui sauter dessus. Il s'en va, je commence à discuter avec je sais pas trop qui, peu importe, je suis juste occupée à dire à ma libido de retourner dans son semi-coma, ça va être correct, il est parti le cute et gentil garçon. Une quinzaine de minutes plus tard, coup de théâtre (ou plutôt de show d'humour) on me tape sur l'épaule. Je me retourne, et ne vois-je-tu pas monsieur Allô ma libido qui me regarde avec un sourire un peu niais. Il me dit "Tu viens dehors, je veux te parler". Je me demande bien ce qu'il veut mais pas mes jambes, qui le suivent presque en gambadant.

On sort, il se plante devant moi, me regarde avec son regard beaucoup trop sexy pour que ça soit légal et me dit "Je suis arrivé chez moi, j'allais me coucher. Et là je me suis dit, je ne pourrai jamais dormir si j'embrasse pas cette fille, elle est magnifique". Ma tête et mon cœur ont même pas le temps d'encaisser le Ben voyons donc t'es trop cute je vais mouri- que BANG! il m'embrasse. D'un baiser qui te donne le goût de t'évanouir mais juste une coche en dessous, pour que tu restes consciente et que tu savoures chaque goutte d'ADN, chaque sensation, chaque frisson. Nos langues dansent le tango sur le rythme de nos cœurs qui battent une chamade en 4/4. Il m'a embrassée comme ça pendant je ne sais plus combien de temps mais certainement un moment de bonheur et demi. Puis, il m'a regardé avec ses yeux toujours aussi trop choux et il est parti.

Non, on ne s'est pas fréquentés, non je ne vous dirai jamais c'est qui, mais je vous dirai tellement ceci : ça fait au moins 10 ans que c'est arrivé, mais c'est à cause de petits moments comme celui-là que j'y crois encore. C'était comme un arc-en-ciel entre deux averses de marde. Et j'ai juste à me fermer les yeux pour me rappeler la sensation. Et tant que je m'en souviendrai, je continuerai d'y croire.


dimanche 20 octobre 2013

Une date rockambolesque!!


En partant, je regarde l'heure et je vous dis que ce n'est pas ce que vous pensez!!!

Y'en a des petits comiques qui vont dire "Ouin, elle se lève tard... p't'être bin que.."
Ben non!

J'avais bien spécifié, on va pas se frencher à la fin de la date donc on fera pas plus certain, hein! Faut savoir se laisser désirer dans la vie.

Alors! L'update!

Je dois commencer en vous disant que Maxime et moi, on a vraiment passé une excellente soirée. De 19h15 à 23h30, on peut dire que c'est une réussite quand même, me semble que quand c'est poche, tu ne restes pas 4 heures avec quelqu'un. Ce fut tout sauf un rendez-vous conventionnel mais je pense que je ne pouvais pas mieux tomber, c'est vraiment un gars qui est non seulement super, mais qui a joué le "jeu" à fond.

Alors non, il ne dormait pas dans ma face au resto comme sur la photo mais oui, il a pris cette pose 4 ou 5 fois jusqu'à ce qu'on ait une photo qui nous plaise. En plus, pauvre lui je suis arrivée en retard parce que juste comme je partais, je vois le vidéo de Stu Pitt qui continue avec ses délires de gars pas content qui capote parce que j'ai changé un peu les règles de mon concours (c'est mon concours je fais ce que je veux!!!) Comme il a dit mon nom ET m'a identifié dans son vidéo poche, j'ai du gérer des alertes aux 5 secondes!!! Hello! Méchant timing de... de... de quoi?
Ben oui, de Marde !!!

samedi 19 octobre 2013

Oublie pas de pas oublier!


C'est ce soir.

Je me suis fait "tirer", j'ai dit Que le meilleur me gagne, et ce soir je soupe avec un inconnu que vous, les filles,  avez choisis. Pas totalement inconnu, j'ai vu quelques photos de lui , on a même chatté un peu, mais tout de même. ( En passant, il est tellement game, vous pouvez voter pour ce qu'il va porter ce soir!)

Mais j'ai beau faire la fille au dessus de ses affaires je l'avoue, je suis un ti peu stressée. Parce que des premières dates pénible, j'en ai trop eu pour les compter, mais ben assez pour continuer de les raconter. Tiens, en v'la justement une qui date du printemps passé et qui fait que ce soir j'ai un ti peu peur...

Comme bien trop souvent dans mon cas, on s'était rencontrés via un site internet. On se plaisait (lire : nos photos nous font pas peur et nos échanges écrits non plus), on se donne rendez-vous dans un restaurant que j'aime beaucoup , un "apportez votre vin", formule que j'apprécie particulièrement parce que déjà que la date peut être longue, si en plus il faut que je paye 30$ pour boire du vin et me calmer les petits nerfs, c'est une lose-lose situation.

lundi 14 octobre 2013

Mon mec à moi

Nom de code? Miss VADMARDE

Âge : 40 ans 1/2

Nombre d'enfants : 2 (que je sache)

Pouvoir: Super honnête

Faiblesse : Super honnête

MISSION
Sur le blogue et la page facebook :
Raconter mes pitoyables aventures et rencontres amoureuses.

Dans la vie :
Trouver, un jour Monsieur LE.



Il y en a qui ont l'air de penser que j'ose croire que c'est via mon blogue ou la page FB que je trouverai mon chum. Ben voyons. Vous avez remarqué qu'il y a marde dans le titre? Un peu turn off en partant, non? Clairement, on parle ici d'ex pas de next. Donc le but c'est de m'exprimer, pas de trouver Monsieur LE.

Ce blogue, c'est un exutoire, un défouloir, un punching bag à saveur de rupture, une tronçonneuse qui crie Pourquoi moi en sciant, un cri du cœur qui dit Ouch!!! pendant des pages... Mais non, ce n'est pas ma fiche de rencontre.

vendredi 11 octobre 2013

D'une célibataire à l'autre : Entrevue avec India Desjardins

La célibataire
J'ai eu la chance d'aller jaser dans un café avec la belle et pétillante India Desjardins. L'auteure de la célèbre Aurélie Laflamme est aussi celle derrière la superbe bande-dessinée, La célibataire, qui de mieux qu'elle pour jaser célibat? Je lui ai posé des tas de questions, on a jasé, on a ri, voici un résumé de la pensée d'une célibataire lucide mais positive!


MVADM :
India, allons droit au but :
Qu'est-ce qui est le pire, selon toi, quand on est célibataire?

India:
(Longue pause, réflexion)
La solitude. Je suis quelqu'un d'assez solitaire, mais la solitude, quand tu es célibataire, elle est constante. Si tu ne veux pas être seul(e) trop souvent, il faut que tu fasses des efforts pour remplir ta plage horaire d'activités, tandis que les gens en couple on déjà leur partner. Mais il y a des bons et des mauvais côtés à la solitude. J'ai une amie, qui est en couple et a des enfants, qui m'a appelé et demandé « Qu'est ce que tu fais ce soir? ».

lundi 7 octobre 2013

De la poudre au... nez!

Il me semble que ça fait trop longtemps que j'ai pas offert un échantillon bien merdique de ma vie amoureuse du même nom, alors go.

Mon expérience m'a appris qu'un bon indice qu'une soirée ou une nuit va finir dans le tiroir à #mvadmarde, c'est quand tu pars et que ta conscience a envie de sauter en bas de ton cerveau. Parce que tu te sens poche, sale ou juste ben ben faible. En voici un maudit bel exemple.

Y'avait ce gars. Beau, grand, drôle, plein de charme, mon genre. Trop mon genre. Quand lui et moi on se croisait, et ça arrivait trop souvent, chaque fois nos phéromones se tapaient toute une orgie et mon désir montait en flèche comme un navette qui décolle, sauf que mon Cap Canaveral n'était jamais préparé. Et puis, un soir, même si je savais que c'est un Bad boy, un tombeur et sûrement un menteur, il m'a séduite à grand coups de drinks, de blagues et de "Maudit que t'es belle toi!".

J'étais célibataire, j'étais en manque : j'étais dans 'marde...

samedi 5 octobre 2013

Je me fais tirer! Bang!



J'avais promis un concours à 1000 fans et bien on y est !
Aye, merci!!!
Alors voilà :
Comme plusieurs hommes ont manifesté l'intérêt de me rencontrer (clairement ils n'ont pas compris que je ne suis pas facile à dater lol) je les ai pris au mot et le concours permettra à ceux qui le veulent bien de partager un somptueux souper avec moi. Et on n'aura même pas à jouer à "Je fais une seule facture ou c'est payé séparément ?" avec le serveur puisque le restaurant Le Vallier nous offre repas et boissons! Non mais on est chanceux quand même hein, on va se régaler ! :)


Donc le principe est simple :

- Rejoignez l'événement facebook ici.
Vous devez aussi "aimer" la page facebook puisque ce concours est réservé à ceux qui le font.

- Pour mes lecteurs :
Vous souhaitez passez une soirée avec moi?
Voilà votre chance : Postez un commentaire sur la page de l'événement, expliquant la raison pour laquelle vous désirez gagner ce souper d'une valeur de 140$ (en tout, pour deux).
N'oubliez pas d'ajouter une photo de vous si celle de votre profil ne vous représente pas.
Allez-y Coup de Foudre style, vendez votre salade si vous voulez gagner! surtout que... ce n'est pas moi qui choisirai! Qui donc alors?

- Pour mes lectrices :
Oui, j'ai pensé à vous aussi les girls! Vous devrez voter pour votre candidat préféré à "matcher" avec moi dans la semaine du 13 octobre (après la fin des inscriptions), parce que clairement je ne suis pas bonne pour choisir les hommes :P
En même temps, vous courrez la chance de gagner une soirée au Electric Avenue, boissons incluses, soit avec moi, pour jaser comme des folles ou encore, avec une personne de votre choix! Pourquoi pas une "date"?

Notez que le souper sera un rendez-vous oui, mais je twitterai et prendrai des photos que je partagerai pendant, il faut donc si attendre de la part du participant. Je ne vais pas le ridiculiser ni l'humilier promis!, mais si je vois des comportements qui me portent à comprendre pourquoi il est célibataire, peut-être que je saurai lui donner quelques polis conseils, tant qu'à être là! Et il sera bien entendu possible pour lui de faire pareil.

Et comme tout le monde saura où je serai avec le gagnant et que je mettrai des commentaires en direct, aucune perte de temps avec ceux qui auraient de mauvaises intentions, notre rendez-vous sera seul à seul... mais un peu au grand jour aussi! Ça fait partie de la game!

Lui pourra me voir puisqu'il sera avec moi, nécessairement, mais sur les photos je ne serai pas reconnaissable car ça aussi, ça fait partie de la game.

Évidemment, le participant doit pouvoir se déplacer à Montréal et être disponible de soir le 18, 19 ou 20 octobre et accepter d'être pris en photo lors de la soirée.

Voici donc le premier de plusieurs concours comme ça dans plein de chouettes endroits et bien entendu, j'alternerai entre les hommes et les femmes, le but c'est de passer de bons moments sans pression.. tout le contraire de 99% des blind date finalement!

Sur ce, que le meilleur vendeur de salade gagne et bonne chance!


Merci à mes généreux commanditaires!



mardi 1 octobre 2013

Trop pas assez.

Avec la venue des sites de rencontres en 1995, on peut désormais magasiner notre partenaire comme un chat ou un chien à la SPCA. On se promène et on regarde (ce) qui est disponible.

On regarde de quoi il ou elle a l'air, on lit la petite fiche et soit on aime, soit on aime pas, right? Faux.

On est rendus à l'ère du "Ouin... p't'être".

Si la personne nous intéresse zéro, c'est un gros Non.
Si la personne nous fait baver de désir, c'est un gros Oui.
Mais si la personne ne nous fait pas peur ou rire en la voyant mais ne nous donne pas de petits papillons non plus, on se dit "Oui, peut-être" On se dit que y'a peut-être mieux, mais qu'il y a définitivement pire! Que c'est pas le plus beau mais que les plus beaux, ils le savent qu'ils sont les plus beaux et le mieux qu'on fera avec eux, c'est finir dans leur "peut-être".

samedi 28 septembre 2013

Porno ou pour nous?

Une des premières dates les plus fréquentes, à part le drink et le resto, c'est le cinéma.

Pourquoi? Parce que :

1 - Tout le monde ou presque aime aller au cinéma (même si de nos jours ça coûte un bras pis rajoute une jambe si tu veux un popcorn);

2- Choisir le film peut donner une idée des goûts de l'un et de l'autre et le film comme tel peut donner un sujet de discussion pour la partie post-date;

3 - Aux vues, on peut voir si la personne sait se tenir en public... et dans le noir.

Grâce à un de mes lecteurs, lui même auteur d'un blogue, j'ai pris connaissance d'un film qui est sur nos écrans depuis hier et que j'ai beaucoup aimé : Don Jon. 

mardi 24 septembre 2013

La vie, c'est du gâteau!

En commençant à étaler ma vie amoureuse de marde, je me doutais bien que non seulement je mettais mes tripes et mes miettes de cœur sur la table, mais aussi que je me soumettais au jugement de tous et chacun. Et comme tout le monde le sait, à chacun sa chacune, alors ça commence à faire ben du monde.

Mais c'est correct. On est à l'époque des télé-réalités, du voyeurisme acceptable, juger les autres c'est devenu un sport national, donc je m'y attendais. Avec un bouclier pis un protège-égo mais tout de même.

On m'a tout d'abord accusée de supercherie. Prétendant que ce blogue avait clairement pour but de faire vendre des billets pour mes shows. Ah bon! J'ai des gros shows qui s'en viennent? Je savais même pas! C'est ben cool!


On m'a aussi écrit:
"Aye, j'ai vu tes photos, t'as l'air full heureuse, c'est clairement de la bullshit ton affaire"

samedi 21 septembre 2013

TOP des pires pick up lines

Si vous avez vu (et sinon mais qu'est-ce que vous attendez?) le film Brice de Nice, vous vous rappelez comme il avait le don pour la phrase qui casse.

- J'organise une boum, ça te dirais de... pas venir?

- T’es comme le « h » de Hawaï, tu sers à rien.

C'est drôle et surtout ça atteint son but, qui est d'humilier l'autre et faire rire ses amis. Par contre, en mode flirting, les pick up lines sont supposées servir à séduire l'autre. Pas réduire, séduire. Pick up ça veut dire ramasser, et y'a justement de ces pick up lines où t'as l'impression de te faire ramasser mais pas dans le bon sens du terme.

mercredi 18 septembre 2013

Un lapin! Ta daaaa!!!!

Un magicien qui fait apparaître un lapin: Wow. Je suis impressionnée.
Un gars qui me pose un lapin parce qu'il se fait disparaitre alors qu'il devait être là : Non seulement je ne suis pas impressionnée, je suis probablement en tabara**k

Si ça m'est déjà arrivé?
Bin kin!
Plus d'une fois?
Bin kin!
Si j'ai déjà fait la même chose à quelqu'un?
Ben Non!!!

Je suis peut-être une chialeuse, je suis peut-être exigeante (qui disent, alors que je me définirais plus comme sélective), soupe-au-lait même? Ok. Mais quand on se donne rendez-vous et que je dis que j'y serai, c'est que j'y serai. Je n'ai qu'une parole moi. Pas pour rien que je ne la donne pas souvent... Je me souviens d'un lapin qu'on m'a posé en particulier: le mec et moi on avait échangé sur les zinternettes à quelques reprises et on avait décidé de se donner rendez-vous dans un Bar de Rosemont.

Le jour en question, je me prépare comme pour une date, c'est à dire pas mal plus que pour aller à l'épicerie (à moins d"être en amour avec le commis aux fruits et légumes bien entendu). Je fais le 20 minutes de voiture qui me sépare du bar, et j'arrive un petit 5 minutes à l'avance, comme j'essaie toujours de le faire. Normal qu'il ne soit pas là, je suis arrivée trop tôt. Même à l'heure exacte et à "et 5", je me dis qu'il n"y a pas beaucoup de places de stationnement, qu'il se fait désirer, qu'il a laissé son four allumé et a du retourner en panique, je lui magasine des maudites belles excuses... De toute façon, comme il a mon numéro de téléphone (précisons que c'était pas mal avant que tout le monde ait les textos et facebook constamment sous la main) je me dis donc que s'il y a un pépin, il va m'appeler. Et non, comme une cruche je n'ai pas pris son numéro à lui . Pourquoi ? Je me le demande encore.

Bref, j'attends. Je suis au bar, seule avec mon drink. Plus ça va, plus j'ai l'air d'une fille qui s'est fait poser un lapin. Au début j'essaie de faire la fille qui trippe toute seule mais la vie n'est pas dupe : le fais pitié. Je regarde autour, je surveille la porte, je sirote ma bière. Encore là, pas de téléphone pour surfer, lire un livre ou commencer mes impôts sur mon téléphon en attendant. Je m'ennuie, je me sens poche et ça parait. J'ai l'impression qu,il y a un panneau au dessus de ma tête, qui clignote en jaune fluo et qui dit " Pose de lapin in process". Au bout d'une demi-heure (parce que cruche, naïve et patiente), la barmaid me dit: "Hum... tu attends quelqu'un qui n 'est pas venu?

 - Euh... (ici, veuillez un malaise XL) Oui, ça a l'air de ça..."
Je faisais tellement pitié avec ma tite robe, mon ti maquillage, ma tite face déconfite pis toute pis toute qu'elle m'a payé un drink. Que j'ai bu. Non sans lui demander: "Dis donc... selon toi, après combien de temps on considère que c'est un épais pis on s'en va?"

- Honnêtement?" qu'elle me demande avec un air qui dit "Je pense que tu n'aimeras pas la réponse"
Alors je fais oui de la tête (ou j'opine du bonnet si je suis Louise Deschatelets)

Elle me répond : - "Ben.. je serais déjà partie moi ...".

 Là je ne faisais plus pitié, je me sentais conne. J'ai fini ma bière, saluée la serveuse puis j'ai quitté le bar avec l'air de quelqu'un qui vient d'être éliminé d'un show de télé-réalité sans avoir passé d'épreuves. On n'a pas éteint la flamme de ma torche avec un éteignoir, on a craché dessus.

Alors conseils aux filles ET aux gars 

 - Échangez les numéros de téléphone et appelez-vous au moins une fois avant de vous rencontrer. ( comme ça, s'il a une voix de canari ou elle de lutteur Sumo, vous le saurez) - Si vous donnez rendez-vous à quelqu'un et ne pourrez vous y rendre, peu importe la raison, laissez le savoir à la personne. On se prépare, on se motive, on arrive plein d'espoir, on ne fait pas tout ça pour le fun d'aller prendre un verre avec soi-même.

- Ne donnez pas des rendez-vous juste pour vous donner l'impression de "scorer" Faites-le parce que vous avez réellement un intérêt pour la personne. Rappelez-vous que dans le pire des cas, même si Cupidon ne passe pas par là et que le coup de foudre ne vous frôle pas, si vous avez décidé de vous rendre jusque là, vous risquez au moins de prendre un verre en bonne compagnie. C'est déjà assez difficile de "dater" comme ça, on peux-tu être des célibataires-solidaires et au moins ne pas se faire trop chier les uns les autres?

Et pour ceux qui se demandent, j'ai ré-écris au lapineux en question, via le site, pour lui demander pourquoi il m'a laissé poireauter comme ça, seule au bar. Il ne m'a jamais répondu. Des lapins, des poireaux... j'avais presque de quoi me faire un bon souper !

samedi 14 septembre 2013

Le piton collé et le coeur recollé.

La dernière année a été assez éprouvante pour mon p'tit cœur qui tenait déjà avec du masking tape.

Après avoir rompu avec mon fiancé il y a un peu plus d'un an, j'ai laissé mon cœur se recoller et ma confiance en moi remonter un tout p'tit peu,  puis j'ai remis ma petite face sur les sites de rencontre.

Après quelques mois et quelques rencontres so-so, j'ai rencontré un homme qui me plaisait beaucoup. Vraiment beaucoup. Il était pas mal tout ce que je désirais et apparemment, je le lui rendais bien.  Parce qu'un gars qui pleure pendant la chose en te disant des trucs comme "Mais t'étais où toute ma vie? Je t'ai enfin retrouvée!"et qui dit être convaincu qu'on est des âmes sœurs et qu'on se retrouve vie après vie, ça fait son effet.  Oui c'est too much mais allô! :je suis une fille, j’étais en amour, ça fait que j'y croyais.

Puis après 3 mois de fréquentation quasi parfaite (de mon point de vue), le gars  à qui je n'arrivais pas à trouver de défauts et avec qui j'avais envie de passer  un bout de vie parce qu'avec lui le bonheur était beau et simple, bien il a tout arrêté. Boum. Comme ça, du jour au lendemain. Un soir il me disait qu'il m'aimait, il le disait même à mes amis, à ma famille "Non mais elle tu extraordinaire ma blonde quand même ?" qu'il leur disait. Oui, oui, la veille.

Et bien le lendemain, à 7 heures le matin, il me flushait. Faut se lever de bonne heure pour me faire pleurer, mais à 7h, apparemment, ça fonctionne. Comme ça, sans  réelles explications, des larmes aux yeux et un motton dans la gorge, il m'a donné du " Ça ne marchera pas... essaie pas de comprendre... c'est moi... j'suis tout mêlé..." puis m'a donné une boîte avec mes choses. Je suis rentrée chez moi en pleurant sans arrêt. J'avais beau mettre les essuie-glaces, ça ne donnait rien, la pluie était du mauvais côté du pare-brise. Tout ce à quoi j'ai eu droit par la suite c'est un courriel vague, avec toujours aussi peu d'explications, et une deuxième boîte avec le reste des mes choses, laissée devant ma porte.

J'ai sorti mon gros rouleau de masking tape, j'ai repatché mon cœur, encore, et je me suis fait violence pour ne pas laisser les petites voix me convaincre que c'est ma faute, que c'est clair que l'amour, c'est pas pour moi, que je devrais me faire poser un cœur en plastique.

Quand j'ai  sorti mon cœur des soins intensifs, j'ai laissé passer du temps et entrer de la naïveté, ça fait que je me suis remis la p'tit face sur un site de rencontre. Après quelques semaines, j'ai commencé  à correspondre avec quelqu'un qui me plaisait beaucoup. Nos courriels me donnait des frissons et la rencontre fut encore mieux. S'ensuivit un mois doux comme du miel et sucré comme un cupcake. Mon coeur et mon âme se sont remis à croire que peut-être que ça se pouvait. Je ne me suis pas trop embarquée car chat échaudé craint l'eau froide mais j'ai tout de même ouvert le demi semi-sol de mon coeur en laissant la porte entre-ouverte. Juste au cas.

Puis, un matin (j'ai une face à krissser là le matin faut croire), je me suis fait dire "Écoute, ça marche pas... Je m'excuse, je ne me comprends plus... t'es une super bonne personne.... c'est pas toi mais  je dois arrêter ça."

J'ai eu droit à mon petit sac avec mes choses, un beau petit "Prends soin de toi!" et je me suis rendue chez moi,  bredouille et en larmes. Encore. Au début de la relation, des fois, tu deviens humide. Ben à  la fin aussi mais pas pour les mêmes raisons.

J'ai acheté deux paquets de crazy glue à coeur,  parce qu'un moment donné ça commence à ben faire puis, je vous le donne en mille : ben oui,  après quelques semaines et des grosses doses intra-veineuses de "t"es belle, t'es fine t'es capable" dans le miroir,  où est-ce que j'ai remis pas petite face? Ben oui, épaisse (moi, pas vous!) :  sur un site de rencontre. Tsé quand tu dis, en amour avec l'idée du couple...

Après une trallé de gars qui ne m'intéressent pas, y'en a un qui m'a charmée tant avec ses airs de beaux gosse qu'avec ses mots. Séduite j'étais. Maudit que je suis faible devant des yeux qui brillent et des mots de plus de 5 lettres.

Bref, après une dizaine de jours d'échanges écrits, on s'est finalement rencontrés. On a passé un après-midi que je qualifierais de 9 sur 10 sur une échelle de "oui je te veux" et on s'est quittés en s'embrassant comme des adolescents, se promettant de se revoir très très bientôt.

Ce soir là, je ne suis endormie avec un gros sourire dans la face et j'ai fait des rêves hot hot hot. Le lendemain matin, j'e me suis réveillé avec un mauvais feeling. Un nœud dans le ventre, un pressentiment de Ayoye à venir. Deux heures après , j'ouvrais un courriel du mec en question qui me disait  "Écoute...ce n'est pas toi mais j'ai pensé à ça... je préfère ne pas poursuivre, bla bla bla...bonne chance... bla bla bla...".

Vraiment.
Pour vrai.
Le f*cking lendemain. 
Donc selon mes calculs, si la tendance se maintient, à mon prochain rendez-vous, le gars devrait aller aux toilettes en plein repas,  puis me texter 15 minutes plus tard pour me dire qu'il s'est sauvé par la fenêtre et qu'il est en route vers chez lui. Mais il tiens à ce que je sache que ce n'est pas moi, il est mêlé, et bla bla bli, et bla bla blu.

Pas grave.
Parce que :
T'es belle, t'es fine t'es capable.
T'es belle, t'es fine, t'es capable.
T'es belle, t'es fine t'es capable.


mardi 10 septembre 2013

Ma première craque

J'avais 15 ans environ quand j'ai vécu ma première vraie peine d'amour. J'avais déjà vécues des mini-ruptures mais pas encore de cet ordre là.

Vous savez de quoi je parle. La grosse qui fait mal. La fois où.
La fois où tu pleures à en avoir mal à la face. La fois où tu cries :
"Oui mais je l'aiiimmmeeeuuuuuuuu!!!!
La fois où tu vis en symbiose avec un sac de chips et/ou un pot de crème glacée voire même les deux. La fois où tu écoute beaucoup trop de musique beaucoup trop triste, comme pour t'auto-motiver à continuer de pleurer. Cabrel, U2, Taylor  Swift (si t'as 12 ans),  Sinead O'Connor, Gloria Gaynor, Brel, (si t'as plus que 40).

Dans mon cas, j'écoutais "Can't Stand Losing you" de The Police en loop. Avec des paroles pleines de licornes et d'arc-en-ciel comme :

I guess this is our last goodbye
And you don't care so I won't cry
But you'll be sorry when I'm dead
And all this guilt will be on your head


(J'imagine que c'est notre dernier au revoir, tu t'en fous alors je ne pleurerai pas. Mais tu t'en voudras quand je serais mort et toute la culpabilité reposeras sur toi) * traduction très libre

samedi 7 septembre 2013

Worst date ever #1


 Il  y en trop pour que je les compte mais voici la première d'une (trop) longue liste de rendez-vous merdique.

Ça doit faire 5 ou 6 ans. On avait un peu discuté via un site de rencontre et on s'était finalement donné rendez-vous dans un resto du centre-ville. À date il me plaisait bien, parce que sinon, je ne me serais pas rendue jusqu'à la portion rendez-vous. Y'a des filles qui feraient tout pour un souper gratuit ou juste pour le plaisir de voir un gars fondre devant elle pour ensuite rentrer chez elles laissant le mec bredouille, mais pas moi.

Comme toutes fille avant un rendez-vous, je me suis (over) préparée. On ne va pas à un rendez-vous comme on va acheter du lait. On se douche, on se coiffe, on se maquille, on s'habille. Puis on se change. Et on se rechange. Et on fait ça encore 6-7 fois pour généralement finir par remettre ce qu'on avait mis en premier.

Bref, j'avais mis un peu d'effort, parce que la première impression c'est important et se sentir belle aussi. Il parait même que le plus bel accessoire qu'une fille peut porter c'est la confiance en elle. Ou est-ce que c'est le sourire? Je sais plus mais un truc comme ça, vous savez,  pour faire sentir qu'on est toutes belles, même les pas belles.

Bref, je suis pas pire cute, je sens bon, j'arrive. Comme il n'y a presque personne dans le resto, je le vois tout de suite. Il est assis presque au fond du resto et il lit un journal, qu'il a devant le visage. Quand il sent ma présence, il baisse un peu son journal, me voit, me lance un espèce de regard entendu du genre  "Ah, c'est toi" et relève son journal pour continuer à lire. Parce que oui, monsieur considère que les 4 secondes et demi qu'il me reste pour me rendre à lui, aussi bien les consacrer à continuer de lire son journal.

Les gars, un conseil : quand une fille vous rencontre, elle veut  avoir un ti peu l'impression qu'il la trouve assez belle pour lâcher son journal. En fait non, je vais être honnête. Quand une femme rencontre un homme, elle a envie d'avoir l'impression qu'elle est la plus belle personne dans cette pièce et qu'il n'a d'yeux que pour elle. Ça fait que essaie d'avoir l'air éblouis et tu viens  de faire trois point de robot d'un coup. Et non, regarder les seins et le cul, ça ne compte pas comme de l'éblouissement.

Donc même si l'envie de virer de bord m'a sincèrement traversé l'esprit, je me suis dit que j'allais au moins me rendre jusqu'à m'asseoir devant le candidat en question. À peine 5-6 minutes et son attitude me tombait déjà sur les nerfs. Ce gars là avait un fan club de lui-même dont il était le président et tout les membres à la fois. Si j'avais compté  le nombre de fois qu'il a dit "Tu sais, moi je"... ben j'aurais  rien pu faire d'autre parce que c'est une job à temps plein. J'avais commandé un truc léger pour l'accompagner et, rendu au moment de payer (enfin) je me rend compte qu'il me manque environ un dollar (sur une facture de 8$ ou 9$) pour laisser un pourboire convenable et que je n'ai pas ma carte de guichet. Quand je le  lui dis il me répond "Ben tu dois ben avoir une carte de crédit !".

Wow. Même pas capable de filer un dollar. Ça promet!

On finit pas wrapper ça cette petite date là, il me raccompagne à la voiture, je lui dit poliment au revoir et lui pas poliment du tout essaie de m'embrasser ou plutôt de violer ma bouche avec sa langue.

Je le repousse et là il me regarde et dit "Ben quoi, un p'tit french avant de partir?".

Il a vraiment dit ça.

J'étais estomaquée mais comme ma répartie n'est jamais bien loin j'ai dit:

"J'arrive  et tu lèves à peine les yeux de ton journal. La conversation a tourné autour de toi et toi-même. T'as même pas daigné me filer un dollar alors non, pas de petit french avant de partir."

Je suis entrée dans ma voiture et suis partie. Le lendemain, j'avais un message de sa part qui disait en gros "Ostie de grosse frustrée, pis t'es même pas belle."

Worst date ever. Mais j'en ai des ex-æquo. Imaginez.

mercredi 4 septembre 2013

Trouver l'amour sur le net.

Si j'ai décidé de partager ma vie amoureuses chaotique via internet, c'est parce que c'est entre autres via ce medium ben trop large  que sont nés nombres de mes déboires. Parce qu'à une époque où on est constamment branchés sur le web mais de plus en plus déconnectés de la réalité, les Zinternettes sont devenu un des incontournables pour les rencontres amoureuses.

Perso, je sors peu et quand ça arrive, c'est pour voir des amis ou des spectacles donc ma libido et mon radar sont rarement de la partie et plus souvent qu'autrement cachés au fond de ma sacoche. Avec la vie que je mène, vous avez plus de chance de me croiser sur le web que sur la rue, donc oui, les sites de rencontres, je connais. Avec tout ce qui vient avec.

lundi 2 septembre 2013

Ma première langue





Dans une vie amoureuse, qu'elle soit magique, fantasmagorique ou merdique (coucou!) il y a, du moins on l'espère, des baisers.  Entre autre des french kiss. Avec la langue pis toute.


Je me souviens de mon premier french kiss comme si c'était hier mais c'était...  en 1984.
L'année où Madonna nous arrivait avec son Like a Virgin , moi c'est ma virginité buccale que je perdais.
Comme ma vie a commencé à tourner autour des gars un an avant ou à peu près, j'en rêvais déjà beaucoup de ce premier french kiss là. J'y pensais un peu comme on pense aux huitres avant d'en avoir gouté. Ça a l'air franchement dégueulasse mais tout le monde a l'air d'aimer ça, faque Let's give it a try!

Bien entendu, dans mon fantasme,  ça arrivait sur une plage, en dansant un slow collé-collé ou, à tout le moins, dans une certaine intimité. Il y avait même une trame sonore qui jouait dès que j'y pensais. Bon, ok, je l'avoue, dans ma tête ça allait se passer  comme dans La Boum. Oh la belle mauvaise idée que de me comparer à Sophie Marceau. La chute fut terrible. Moi pis mes rêves de grandeur aussi!